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Grâce

Définition juridique rédigé par Caius AI

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Définition juridique simple :

Grâce (n.f) : En droit, acte par lequel une autorité supérieure, généralement le chef d’État, annule ou réduit une sanction pénale, dispensant ainsi partiellement ou totalement le condamné de l’exécution de sa peine. Contrairement à l’amnistie, la grâce ne supprime pas la condamnation mais allège son exécution.

Définition juridique approfondie :

Le terme “grâce” dans le contexte juridique a une signification riche et historique, et il est utilisé dans plusieurs domaines du droit. Voici une définition détaillée et structurée de la “grâce” :

  1. Origine et étymologie :
    • Racines latines : Le terme “grâce” vient du latin “gratia”, qui évoque l’idée de faveur ou de bienfait.
  2. Grâce dans le droit civil :
    • Usage général : En droit civil, le terme “grâce” est employé dans des expressions telles que “délai de grâce” ou “terme de grâce”, qui caractérisent des mesures légales ou judiciaires de faveur atténuant la rigueur d’un engagement. Ces mesures sont souvent accordées pour alléger les obligations contractuelles ou financières dans certaines circonstances.
  3. Grâce en droit pénal :
    • Grâce présidentielle : En droit français, la grâce présidentielle est la suppression ou la réduction de sanction pénale accordée par le président de la République. Cette grâce ne supprime pas la condamnation, qui reste inscrite au casier judiciaire, mais dispense le condamné de l’exécution de tout ou partie de sa peine. Elle diffère donc de l’amnistie, qui est un acte législatif relevant de la compétence du Parlement et qui efface la condamnation.
    • Droit d’annuler ou de modifier une peine : La grâce est le droit confié à la plus haute instance politique du pays d’annuler ou de modifier une peine. Elle entraîne la non-mise à exécution de la peine ou de la peine subsistante et s’apparente à un pardon. Ce droit a historiquement été exercé par des figures d’autorité, telles que les empereurs romains ou les rois sous l’Ancien Régime.
  4. Exemple historique :
    • Les empereurs romains accordaient parfois la grâce à la demande de la foule aux gladiateurs vaincus, illustrant ainsi le pouvoir de la grâce comme un attribut d’autorité et de clémence dans des situations extrêmes.

En somme, la grâce est une notion juridique multifacette, impliquant des actes de clémence ou de faveur soit dans le cadre civil pour alléger les contraintes d’engagements contractuels, soit dans le cadre pénal où elle revêt une importance historique et symbolique en tant qu’acte de clémence ou de pardon par une autorité suprême.

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