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Forfaiture

Définition juridique rédigé par Caius AI

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Définition juridique simple :

Forfaiture (n.f) : Crime ou grave manquement aux devoirs de sa charge commis par un fonctionnaire ou un magistrat, synonyme de prévarication et impliquant souvent trahison, déloyauté ou détournement dans l’exercice de ses fonctions.

Définition juridique approfondie :

Le terme “forfaiture” dans le domaine juridique possède une histoire riche et des significations variées en fonction du contexte historique et légal.

  1. Origine et étymologie :
    • Droit féodal : Historiquement, la forfaiture trouve son origine dans le droit féodal. Elle désignait la violation du serment de foi et d’hommage prêté par un vassal à son suzerain, souvent entraînant des conséquences sévères telles que la confiscation du fief tenu par le vassal. Cette notion souligne la gravité de la trahison ou de la déloyauté envers une autorité supérieure dans un contexte féodal.
  2. Forfaiture dans le droit moderne :
    • Définition générale : En droit moderne, la forfaiture fait référence à un manquement grave, une infraction ou un crime commis par un fonctionnaire public ou un magistrat dans le cadre de ses fonctions. Ce terme est souvent synonyme de prévarication, désignant une conduite inappropriée ou criminelle par ceux en position d’autorité ou de confiance. Les exemples peuvent inclure la concussion (extorsion par un fonctionnaire), la trahison, le détournement de fonds, ou la destruction d’actes officiels. Ces actes représentent une trahison de la confiance placée dans le fonctionnaire par l’autorité ou le public qu’il sert.
    • Changements légaux : Il est important de noter que le nouveau Code pénal a supprimé l’incrimination spécifique de la forfaiture, mais la qualité de fonctionnaire ou d’agent public peut entrer dans la définition de certaines infractions ou constituer une circonstance aggravante dans le contexte d’autres délits ou crimes.
  3. Forfaiture par extension :
    • Sens littéraire et figuratif : Outre son utilisation juridique spécifique, le terme de forfaiture est également employé dans un sens littéraire ou figuratif pour décrire un manque général de loyauté, de déloyauté, de félonie, de fourberie, d’hypocrisie, ou de trahison. Cette utilisation souligne la portée étendue du terme pour englober diverses formes de conduites répréhensibles, en particulier dans les contextes où la confiance et l’intégrité sont essentielles.

Exemple illustratif : Considérons un magistrat qui, abusant de sa position, détourne des fonds publics pour son propre bénéfice. Cet acte constituerait une forfaiture, car il implique un abus de pouvoir et une violation des responsabilités essentielles inhérentes à sa charge, trahissant ainsi la confiance publique.

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