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Compromis

Définition juridique rédigé par Caius AI

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Définition juridique simple :

Compromis (n.m) : en contexte juridique, revêt plusieurs significations selon le domaine d’application. Dans le cadre des transactions immobilières, il désigne principalement le compromis de vente, un avant-contrat où vendeur et acheteur s’engagent à conclure la vente d’un bien immobilier à un prix convenu. Il équivaut juridiquement à une vente, liant les parties par une obligation de vente et d’achat, sous réserve de conditions spécifiques. En matière d’arbitrage, le “compromis” désigne un accord par lequel les parties décident de soumettre leurs différends à l’arbitrage, offrant une alternative au système judiciaire traditionnel. La clause compromissoire, prévoyant le recours à l’arbitrage pour les litiges à venir, est un aspect important mais peut être nulle dans certains contextes juridiques, sous réserve de certaines conditions.

Définition juridique approfondie :

Le terme “compromis“, en contexte juridique, revêt plusieurs significations selon le domaine d’application. Dans le cadre des contrats et des transactions immobilières, il désigne principalement le compromis de vente. Ce dernier est un avant-contrat par lequel vendeur et acheteur s’engagent mutuellement à conclure la vente d’un bien immobilier à un prix convenu. Juridiquement, le compromis de vente équivaut à une vente, dans le sens où, dès la signature de cet accord, les deux parties sont liées par une obligation de vente et d’achat, sauf dans des cas exceptionnels prévus par la loi, tels que le droit de rétractation de l’acheteur ou la non-réalisation de conditions suspensives comme l’obtention d’un prêt bancaire.

Le compromis de vente précise les informations essentielles relatives à la transaction, y compris l’identité des parties, la description du bien, le prix de vente, et peut inclure des conditions suspensives. Il est d’usage que l’acheteur verse un dépôt de garantie, généralement de l’ordre de 5 à 10 % du prix de vente, qui sera déduit du prix total lors de la finalisation de la vente. Ce document peut être signé devant un notaire ou sous seing privé, mais implique des conséquences juridiques sérieuses pour les parties, engendrant des obligations qui, en cas de non-respect, peuvent conduire à des actions en justice pour forcer la vente ou, selon les circonstances, annuler l’accord.

En matière d’arbitrage, le “compromis” fait référence à un accord par lequel les parties décident de soumettre leurs différends à l’arbitrage, choisissant de régler leurs litiges en dehors du système judiciaire traditionnel. Ce type de compromis peut être établi avant ou après la naissance d’un litige et n’est pas soumis à des conditions de forme strictes dans le contexte de l’arbitrage international, offrant une flexibilité quant à la procédure d’arbitrage et la désignation des arbitres.

Il est essentiel de noter que, dans certains contextes juridiques, notamment en droit civil français, la clause compromissoire (un accord prévoyant le recours à l’arbitrage pour les litiges à venir) peut être nulle si elle est incluse dans certains types de contrats, sauf si un compromis d’arbitrage est établi après la naissance du litige, ce qui en fait une exception notable à cette règle de nullité.

Ces explications soulignent la complexité et l’importance du compromis dans le cadre juridique, illustrant sa fonction essentielle tant dans le domaine des transactions immobilières que dans celui du règlement des litiges par arbitrage.

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