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Abandon

Définition juridique rédigé par Caius AI

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Définition juridique simple :

L’abandon (n.m): en droit, désigne l’acte de renoncer volontairement à un droit, un bien, ou à une obligation envers une personne ou un lieu. En droit civil, cela implique la disponibilité du bien renoncé pour d’autres, tandis qu’en droit de la famille et pénal, il peut concerner le délaissement d’un domicile ou un enfant, avec des implications légales spécifiques.

Définition juridique approfondie :

La notion d’abandon dans le domaine juridique présente une diversité de sens, s’articulant principalement autour de la renonciation volontaire. Cette renonciation peut concerner des droits, des biens, ou des obligations envers des personnes ou des lieux.

D’un point de vue étymologique, le terme “abandon” est issu de l’ancien français “a bandon”, qui signifie “mettre à disposition, livrer au pouvoir”. Ce terme pourrait dériver de l’expression “a ban donner”, où “ban” signifie “pouvoir”.

Juridiquement, l’abandon se définit comme une action volontaire de se séparer d’une personne (par exemple, un époux) ou d’un bien (comme une bouteille). Contrairement à la perte, qui est involontaire, l’abandon est un acte délibéré. Les objets abandonnés (res derelictae), tout comme ceux n’ayant jamais été appropriés (res nullius), font partie des “choses sans maître”.

On distingue cette notion en fonction de la nature juridique du droit applicable:

  1. Droit civil: En droit civil, l’abandon se manifeste principalement comme un acte juridique par lequel une personne renonce volontairement à un droit. Cette renonciation doit être distinguée de la perte, qui est involontaire. L’abandon d’une chose en droit civil la transforme en ‘res derelictae’, la rendant disponible pour le premier occupant. Cela peut inclure, par exemple, l’abandon de propriété ou de biens, où un débiteur renonce à ses biens en faveur de ses créanciers.
  2. Droit de la famille: En droit de la famille, l’abandon peut prendre la forme d’un délaissement de la résidence familiale ou du domicile conjugal, pouvant servir de motif pour un divorce.
  3. Droit pénal: Dans le domaine du droit pénal, l’abandon se manifeste de façon plus spécifique, comme dans le cas de l’abandon d’un enfant mineur, qui constitue un délit puni par la loi.

Au-delà de ces aspects techniques, l’abandon en droit révèle une dimension humaine et sociale, impliquant souvent une déconnexion ou un détachement d’obligations, de responsabilités ou de liens. En somme, l’abandon est une notion juridique riche, reflétant des décisions volontaires de renonciation qui peuvent avoir des implications significatives dans divers domaines du droit.

Exemple illustratif: Prenons l’exemple d’un individu qui décide de quitter volontairement son domicile familial, cessant ainsi de contribuer financièrement aux besoins de sa famille. Ce cas pourrait être considéré comme un abandon de famille au sens juridique, impliquant des conséquences légales pour l’individu.

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